« Jésus, Marie, Joseph,
je veux être
toujours avec
vous trois »
(saint Josémaria).
Tel est mon vœux
pour vous.
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« Jésus, Marie, Joseph,
je veux être
toujours avec
vous trois »
(saint Josémaria).
Tel est mon vœux
pour vous.
Dans le passage de la Lettre aux Galates (...) saint Paul affirme : « Dieu envoya son Fils, né d'une femme » (Galates 4, 4). Origène commente : « Observe bien qu'il n'a pas dit : né par l'intermédiaire d'une femme, mais : né d'une femme » (Commentaire à la Lettre aux Galates). Cette profonde observation du grand exégète et écrivain ecclésiastique est importante : en effet, si le Fils de Dieu était né seulement par l'intermédiaire d'une femme, il n'aurait pas réellement assumé notre humanité, ce qu'il a fait, en revanche, en prenant chair « de » Marie. La maternité de Marie est donc vraiment et pleinement humaine. Dans l'expression « Dieu envoya son Fils, né d'une femme » se trouve résumée la vérité fondamentale sur Jésus comme Personne divine qui a pleinement assumé notre nature humaine. Il est le Fils de Dieu, il est engendré par Lui, et dans le même temps il est le fils d'une femme, Marie. Il vient d'elle. Il est de Dieu et de Marie. C'est pourquoi la Mère de Jésus peut être appelée et doit être appelée Mère de Dieu.
Benoît XVI, Homélie, 31 décembre 2006.
Pour transformer le monde, Dieu a choisi une humble jeune fille d'un village de Galilée, Marie de Nazareth, et l'a interpellée par cette salutation : « Réjouissez-vous, comblée de grâce, le Seigneur est avec vous. » Le secret du véritable Noël réside dans ces paroles. Dieu le répète à l'Église, à chacun de nous : soyez dans la joie, (...). Avec l'aide de Marie, faisons le don de nous-mêmes, avec humilité et courage, afin que le monde accueille le Christ, qui est la source de la vraie joie.
Benoît XVI, Angélus, 17 décembre 2006.
Parce que vous êtes belle, parce que vous êtes Immaculée
La femme dans la Grâce enfin restituée.
La créature dans son honneur premier et dans son Épanouissement final.
Telle qu'elle est sortie de Dieu au matin de sa splendeur Originale.
Intacte ineffablement parce que vous êtes la Mère de Jésus-Christ (...)
Parce que vous êtes là pour toujours, simplement parce que Vous êtes Marie, simplement parce que vous
Existez,
Mère de Jésus-Christ, soyez remerciée !
Paul Claudel.
Ce n'est pas que celui qui a trouvé Marie par une vraie dévotionsoir exempt de croix et de souffrances, tant s'en faut ; il en est plus assailli qu'aucun autre, parce que Marie, étant la mère des vivants, donne à tous ses enfants des morceaux de l'Arbre de vie, qui est la Croix de Jésus, mais c'est qu'en leur taillant de bonnes croix, elle leur donne la grâce de les porter patiemment et même joyeusement ; en sorte que les croix qu'elle donne à ceux qui lui appartiennent sont plutôt des confitures ou des croix confites que des croix amères ; ou, s'ils en sentent pour un temps l'amertume du calice qu'il faut boire nécessairement pour être ami de Dieu, la consolation et la joie, que cette bonne Mère fait succéder à la tristesse, les animent infiniment à porter des encore plus lourdes et plus amères.
Saint Louis-Marie Grignion de Montfort, Le Secret de Marie22.
Pendant la guerre 39-45, alors que, pour échapper au travail forcé en Allemagne, l'abbé Wojtyla (futur pape Jean-Paul II) se cachait dans une usine, où il travaillait comme ouvrier tout en faisant ses études de séminariste, dans la clandestinité, ses camarades ébahis témoignent l'avoir vu, sans aucun respect humain, « poser ses seaux en entendant sonner l'Angélus, s'agenouiller à même le sol, prier, se relever, puis reprendre ses seaux ».
Cité par A. Kalinowka, dans La Terre Sainte, nov.-déc. 1979, p. 244.
Je disais en pleurant : « Mon fils, las ! qui m'accordera que je meure pour lui ? Las ! dolente, que ferai-je ? Quand le fils meurt, pourquoi ne meurt avec lui sa triste et dolente mère , Mon fils, mon fils, m'amour entière, mon fils, ne me laisse pas ! Emmène-moi avec toi ! Tu ne mourras pas seul, selon ma volonté. Hé ! Mort, tu ne m'épargnes pas ! Prends-moi, je te désire plus que mille autres choses, tue la mère avec l'enfant ! Beau fils, ma douceur, ma joie, ma vie de corps et d'âme, et toute ma consolation, fais que je meure maintenant, moi qui t'ai porté ! Or je te vois mourir ! Fais ce que je prie ; car le fils doit bien faire et ouïr la prière de sa mère. Beau fils, fais ce que je te requiers et me laisse mourir avant toi, pour que nos corps soient ensemble ! »
Jean Gerson, Fragment d'un sermon inédit prononcé en 1398 devant la reine Isabeau, Paris, 1943.
Le grand apôtre marial Maximilien Kolbe dit : « Votre amour pour Marie n'égalera jamais l'amour que Jésus a pour Sa mère. » L'amour du Christ pour Marie devient le nôtre. Mais n'oubliez pas que c'est là un événement crucial. Avec Marie au pied de la croix, vous recevez votre tâche de médiateur et de corédempteur dans le Royaume du Dieu d'aujourd'hui. (...)
Dans cette perspective vous comprendrez pourquoi, lorsque Jésus demanda à Jean de la Croix ce qu'il désirait en récompense des service qu'il Lui avait rendus, le saint répondit : « Souffrir et être méprisé pour Toi, Seigneur. » Les saints ont profondément scruté le mystère de la souffrance corédemptrice avec le Christ.
Guido Stinissen carme, Le Christ et notre vie, Paris, 1991, p. 101 et 102.
C'est un modèle facile à imiter, en ce sens du moins que Marie s'est sanctifiée dans la vie commune, dans l'accomplissement de ses devoirs de jeune fille et de mère, dans les humbles soins du ménage, dans la vie cachée, dans les joies comme dans les tristesses, dans l'exaltation comme dans les humiliations les plus profondes.
Ad. Tanquerey, Les dogmes générateurs de la piété, Paris-Tournai-Rome, 4èmeéd., 1931, p. 137.
Voici vers où nous dirige la bonté inégalable de notre Mère Sainte Marie : un amour poussé à l'extrême, dans le soin mis à accomplir la Volonté divine, et un oubli total de soi-même. Elle était contente d'être là où Dieu l'avait placée.
— C'est pourquoi rien chez Elle n'est commun : pas le moindre de ses gestes. — Retiens cette leçon !
Saint Josémaria, Forge, n° 854.